L’acteur marocain Mustapha Zaari traverse une passe difficile en ce moment. Diagnostiqué d’un cancer de la prostate, il a été hospitalisé récemment à l’hôpital militaire de Rabat pour recevoir un traitement adéquat.
Après plus de trois mois de confinement, les enfants marocains sont exténués. Dans une lettre ouverte adressée au ministère de la Santé, la Société marocaine de pédiatrie (SMP) donne l’alerte et invite le ministre à assouplir cette mesure.
“Comme le confinement va être prolongé dans certaines régions du Maroc, je voudrais attirer votre attention sur son effet dévastateur sur l’enfant, comme le confirment de nombreuses études”. C’est en ces termes que Dr Hassan Afilal, pédiatre et président de la Société marocaine de pédiatrie a introduit sa correspondance.
Pour le premier responsable, l’impact psychologique et le traumatisme qui en découlent doivent être pris en compte. “L’enfant n’est ni vecteur ni contaminant”, rappelle le spécialiste.
Face à cette situation, il invite le ministre de tutelle à “prendre des mesures d’assouplissement afin que les enfants puissent sortir des domiciles avec le respect des mesures barrière”. À l’en croire, l’objectif est "d’attirer l’attention du ministère de la Santé sur l’impact psychologique du confinement sur les enfants, dont beaucoup commencent à développer des états dépressifs, d’hyperactivité, d’irritabilité et d’agressivité”.
Poursuivant ses explications, le professeur rappelle que d’autres enfants présentent également des troubles du comportement conjugués à une déstructuration du sommeil. “Ils ne connaissent plus le jour et la nuit”, déplore le pédiatre, qui constate une perte des repères temporels chez certains enfants qui se couchent tard et se lèvent tard. Il ajoute plus loin que le contexte familial tendu dans lequel se déroule le confinement ne favorise par la situation pour l’enfant. “Tout le monde est donc irrité”, précise-t-il.
Rappelant par ailleurs que le port du masque n’est pas nécessaire chez les enfants de 6 ans, il a également plaidé pour que le ministre autorise le non port du masque dans les véhicules afin d’éviter “une hypoxie et une hypercapnie, avec chute de tension pouvant induire une perte de connaissance”.
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