La période de confinement à des fins préventives, observée un partout dans le monde, crée un double stress aux femmes victimes de violences conjugales. C’est pour cette raison que le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (M.A.L.I.) a lancé, le jeudi 26 mars au Maroc, une alerte sur les violences conjugales dont les femmes vont être victimes pendant cette période de confinement obligatoire.
3 milliards de personnes sont confinées dans le monde pour éviter la propagation du coronavirus. Parmi elles, des femmes violentées dont la probabilité d’en subir davantage reste très forte. Être contraintes de rester confinées est une catastrophe, selon le M.A.L.I soutenu par plusieurs associations de défense des droits humains et d’aide aux femmes victimes de violences à travers le monde. Selon ces associations, "le confinement augmente les risques de passage à l’acte".
Le collectif. M.A.L.I. appelle ainsi la société civile à "un travail en réseau afin d’aider les femmes victimes de violences pendant cette pandémie". Cela passe par le "renforcement des dispositifs existants, la mise en place d’un plan de continuité des associations avec le maintien de leurs services".