Une étudiante voilée a été victime de propos racistes de la part d’une intervenante du jury lors d’une soutenance de fin d’année à l’Université Paris-Dauphine.
La commission antiracisme du Conseil de l’Europe s’oppose à tout "profilage racial" dans la police à même de provoquer "racisme institutionnalisé".
"Le profilage racial constitue une forme spécifique de discrimination raciale et doit être expressément interdit par la loi", martèle cette commission dans un communiqué. Selon la Cour européenne des droits de l’Homme chargé de contrôler le respect des droits fondamentaux dans les 47 États membres du conseil de l’Europe, le profilage racial peut déboucher sur un "racisme institutionnalisé".
Toutes choses qui amènent la Commission antiracisme à appeler les États membres à "prendre des mesures dans ce domaine, allant du développement de procédures de recrutement qui garantissent que la composition de la police reflète la diversité de la population à la création d’organismes pleinement indépendants chargés d’enquêter sur les allégations d’abus commis par des policiers".
Le souhait de l’institution, c’est que le débat autour des violences policières et du racisme, qui a refait surface au lendemain de la mort par asphyxie de l’Afro-Américain George Floyd aux États-Unis lors d’une intervention policière, soit une opportunité pour les États de "mieux faire connaître la dimension historique du racisme et des inégalités, tout particulièrement le colonialisme et l’esclavage".
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