Les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine sont à nouveau autorisés. Ainsi en a décidé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après avoir suspendu ce protocole de traitement du coronavirus il y a une dizaine de jours.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est revenue sur sa décision de suspendre de façon « temporaire » tous les tests cliniques sur l’hydroxychloroquine. Lors d’une conférence de presse virtuelle tenue mercredi, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, a justifié le revirement de l’organisation sur la question.
À en croire ses propos, la décision est l’aboutissement d’une réflexion des membres du Comité de sécurité et de suivi, qui après analyse des données disponibles sur la mortalité, ont jugé qu’il n’était pas nécessaire "de modifier le protocole" des essais cliniques.
La nouvelle est applaudie par ceux qui, sur la base de résultats, attestent de l’efficacité de ce protocole de traitement, et réprouvée par ses pourfendeurs.
Pour rappel, la décision de suspension avait suscité une avalanche de réactions et de commentaires de la part des scientifiques et des États qui avaient adopté ce protocole de traitement du coronavirus. Elle faisait suite à la publication, dans la revue médicale The Lancet, d’une étude présentant ce traitement comme "inefficace et même dangereux".
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