Coronavirus au Maroc : les plages, foyers de contamination ?

Après plus de 3 mois de confinement, les Marocains affluent vers les plages, en quête d’air frais. Au niveau de certaines plages, dont celle d’Ain Diab, les mesures de sécurité, dont la distanciation sociale et le port du masque ne sont pas respectées, faisant de ces endroits de repos, des nouveaux foyers de contamination.

En attendant l’arrivée des estivants étrangers, la saison estivale a démarré, cette année, avec plus d’engouement que d’habitude, constate le quotidien Assabah. Malheureusement, les gestes barrières ne sont pas respectés sur place. Les estivants sont sourds à l’appel au respect de ces règles. Cette négligence augmente les risques d’apparition de foyers de contamination au regard du grand nombre d’estivants qui prennent d’assaut les plages en ces temps de canicule.

Le constat est désolant à Ain Diab, à Casablanca. A l’instar des autres plages du Maroc, les règles de distanciation ne sont également pas respectées sur cette plage de la ville capitale, qui est d’ailleurs, l’une des villes les plus touchées au covid-19. A ce jour, la ville et sa région Settat comptent à elles seules 25,59% des cas. Même si par endroits, certains agents de sécurité sont en faction pour imposer ces mesures de sécurité, la situation est difficile à maîtriser face à une foule aussi dense.

Pour le même quotidien, la décision des autorités locales d’instaurer des horaires administratifs pour les plages n’a fait que compliquer la situation. Par conséquent, on remarque une concentration des baigneurs dans des espaces réduits où il devient impossible de respecter la distanciation physique. Quant aux visiteurs, qui se prélassent sur le sable, ils suivent les consignes.

Pour réduire les encombrements aussi bien au bord de la mer que dans les moyens de transports qui conduisent les estivants vers la plage de Ain Diab, le gouvernement doit procéder, selon le journal, à la libération totale des horaires de fréquentation des plages.