Au Maroc, la plupart des plages sont dépourvues d’infrastructures sanitaires (toilettes, douches, centres de secours…). Une situation qui crée des désagréments aux touristes et aux MRE, surtout pendant la saison estivale.
Le nouveau protocole sanitaire de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) dans le secteur du transport aérien est connu. De nouvelles règles sont édictées et elles exigent désormais le port du masque, les contrôles de température et la désinfection des avions afin de réduire au maximum le risque de contamination dans les infrastructures aéroportuaires et à bord des avions.
Après plus de deux mois de crise, le secteur aérien s’active pour se remettre d’aplomb. Contraint désormais à vivre avec le virus, un nouveau protocole sanitaire, élaboré conjointement avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Association internationale du transport aérien (IATA), a été approuvé ce lundi 1 juin 2020 par le Conseil de l’OACI.
Selon ces nouvelles recommandations, le voyageur présente désormais à son arrivée, une déclaration de santé, avant de subir un premier contrôle de température. Pour éviter les contacts et les files d’attente, l’organisation recommande de privilégier les enregistrements en ligne et de redéfinir les passages aux contrôles de sécurité.
Devenu obligatoire, chaque passager porte le masque à l’intérieur du terminal et avant d’embarquer. Il doit également respecter la distanciation physique de 1 mètre au moins. Par ailleurs, les déplacements pendant le vol, les files d’attente vers les toilettes sont proscrites ou doivent être réduites.
Quant aux places assises, aucune exigence n’a été faite face à la menace économique qui plane sur le business. Cependant, l’organisation recommande d’éloigner les passagers les uns des autres en fonction de la capacité d’accueil de l’avion. Quant aux repas, ils doivent être pré-emballés. La prise de température doit être également respectée une fois à destination.
Autant de mesures pour combattre le risque de contamination dans ce secteur qui, selon l’OACI, pourrait perdre 1,5 milliard de passagers d’ici la fin de l’année.
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