Immobilier : "Le marché marocain ne connaît pas la crise"

29 octobre 2008 - 21h00 - Economie - Ecrit par : L.A

Pour le moment le marché de l’immobilier au Maroc reste épargné par la crise financière qui ravage les pays occidentaux. Nick Barnes, chef du département de recherche internationale au sein du cabinet-conseil d’investissement immobilier britannique “Knight Frank”, a cité samedi le Maroc parmi les pays capables d’enregistrer une croissance soutenue à long terme et où la crise financière globale n’aura presque aucun impact.

Se basant sur une analyse des marchés effectuée par son cabinet, Barnes souligne que des pays comme le Monténégro, le Brésil, la Grèce, la Turquie, le Maroc et la Pologne devront enregistrer une croissance soutenue à long terme grâce à l’amélioration de leurs infrastructures.

Disposant d’un réseau international de plus de 165 représentations dans 36 pays au monde, le cabinet “Knight Frank” gère un portefeuille d’investissement immobilier dont la valeur s’élève à 18,3 milliards de livres Sterling par an. La compagnie, qui emploie plus de 5000 professionnels, fournit à ses clients, en majorité des investisseurs immobiliers, des données précises et des prévisions de croissance à long terme sur les marchés cibles.

Par ailleurs, le cabinet britannique s’attend à une reprise des marchés immobiliers traditionnels de la Côte d’Azur, de Paris et de New York, après la chute notable qu’ils ont connue sous le coup de la crise du marché des crédits hypothécaires.

Selon le cabinet, des pays comme la Bulgarie, la Slovaquie, la Russie, la République Tchèque et la Chine, où le marché immobilier a connu une hausse de plus de 20%, échappant aux conséquences de cette crise, devront connaître une régression dans l’avenir proche.

“Le dynamisme ne se dément pas”

Par ailleurs le quotidien français “Le Figaro” a souligné que “Le dynamisme du marché immobilier ne se dément pas au Maroc”. Et cela grâce à des programmes neufs accompagnés de prestations toujours plus étendues, des prix attractifs quelle que soit la gamme de produits, une proximité géographique par rapport notamment à l’Europe, l’ouverture de l’espace aérien aux compagnies aériennes low cost, et à des réglementations visant à sécuriser l’investissement étranger ajoute la publication.

Pour Le Figaro, qui cite Jean-Robert Reznik, Président de l’Alliance T et de Samanah Management, “en 2001 le Maroc s’est doté d’un plan ambitieux visant un développement touristique intégré et durable. La Vision 2010 comportait plusieurs volets : libération de terrains à des prix attractifs pour les promoteurs, construction d’infrastructures routières et d’aéroports, création d’événements culturels et artistiques, formation de la population marocaine, etc”.

Autant d’éléments qui ont permis au Maroc d’accueillir plus de 7 millions de touristes en 2007 et d’attirer les acheteurs étrangers, européens notamment, note la publication française, dans un article intitulé : “Le marché de l’immobilier (au Maroc) ne connaît pas la crise”.

“Le Maroc reste une terre d’élection pour les Européens qu’ils cherchent à acquérir un bien de jouissance ou à investir”.

Ce constat est le fruit des facteurs désormais bien connus, à savoir notamment un coût de la vie modéré et de nombreux avantages fiscaux ajoute le même journal.

Le Royaume s’est, par ailleurs, “doté d’un important dispositif législatif qui favorise la croissance du pays tout en instaurant un environnement économique sûr pour l’investissement, notamment étranger”, complète Mme Laurence Vernet, Directrice des agences Vernet au Maroc.

Source : Au Fait

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