5,1% de croissance attendus au Maroc, merci à la pluie

14 janvier 2015 - 13h36 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) s’attend à une croissance de 5,1% en 2015. Ce chiffre est bien loin des prévisions annoncées jusque là pour cette année.

Cette croissance de 5,1% est conditionnée, selon le journal l’Economiste, à la campagne agricole, grâce notamment à la forte pluviométrie qu’a connue le pays ces derniers mois. Le secteur agricole (+12,9%) se porte bien mais pas seulement. Le CMC cite également la demande intérieure, les indicateurs de la politique économique « sur le plan budgétaire et financier. »

Pour les autres secteurs d’activité, le CMC s’attend à un taux de croissance de 3% pour le secteur industriel malgré la méforme du secteur du BTP, 4,4% pour le secteur des services et du commerce.

Ces chiffres sont largement supérieurs à ce qu’annonçaient jusque là les autres instances nationales ou internationales. Bank Al Maghrib, la Banque mondiale ou le Fonds Monétaire International tablaient sur une croissance du Royaume comprise entre 4,4 et 4,6%. Le Haut Commissariat au Plan doit, quant à lui, annoncer ses prévisions la semaine prochaine.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Croissance économique - Banque mondiale - Agriculture - Haut Commissariat au Plan (HCP) - Centre marocain de conjoncture (CMC)

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc conserve sa note "BB+" avec une "perspective stable"

Fitch Ratings, agence américaine de notation, a maintenu la note de la dette à long terme en devises du Maroc à BB+ avec une « perspective stable ».

Les objectifs ambitieux du Maroc pour la culture de dattes

Le Maroc a des objectifs ambitieux pour la culture des dattes. Il entend notamment atteindre une production annuelle de 300 mille tonnes d’ici 2030 et se donne les moyens pour sa concrétisation.

L’avocat : l’or vert qui assoiffe le Maroc

La culture de l’avocat nécessite une importante quantité d’eau. Au Maroc, des voix s’élèvent pour appeler à l’interdiction de cette culture, en cette période de sécheresse sévère et de stress hydrique.

Trop chère, les Marocains diminuent leur consommation d’huile d’olive

Le marché de l’huile d’olive subit de plein fouet les conséquences de la sécheresse qui sévit au Maroc et la hausse des prix à l’international. La baisse de la production d’olive liée au faible rendement a entrainé une flambée du prix et, par...

Maroc : record d’exportations d’avocat, mais à quel prix ?

Les agriculteurs marocains continuent de produire de l’avocat destiné à l’exportation, malgré le stress hydrique que connaît le royaume. Le volume des exportations de ce produit a déjà atteint 30 000 tonnes.

L’OCP s’empare de 50% de l’espagnol GlobalFeed

L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) confirme avoir réussi l’acquisition de 50 % du capital de la firme espagnole GlobalFeed. Cette transaction a été réalisée en partenariat avec l’entreprise d’engrais Fertinagro Biotech, également basée en Espagne.

Le Maroc arrête de subventionner la pastèque et l’avocat

Afin de faire face au déficit hydrique, le gouvernement marocain a décidé de suspendre les subventions des cultures qui consomment le plus d’eau comme la pastèque, l’avocat et les nouvelles plantations d’agrumes.

Pastèque et sécheresse : le casse-tête marocain

Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et...

Maroc : une croissance économique revue à la hausse

Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Maroc devrait enregistrer une croissance de 3,6 % en 2024, en tenant compte d’une évolution de 4,1 % des impôts et taxes sur les produits nets de subventions.

Maroc : l’hydrogène vert pour atteindre l’autosuffisance alimentaire

La production de l’hydrogène vert dans la région de Dakhla et son utilisation pour le dessalement de l’eau de mer, permettront au Maroc d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs marocains.