Ces activistes qui mènent campagnes dans des quartiers habités principalement par des immigrés musulmans, dont une majorité de Marocains, partent du principe que la plupart des consommateurs de dates sont des musulmans et des partisans de la cause palestinienne.
Les membres du groupe qui distribuent des prospectus où est écrit en français, néerlandais, turc et arabe "Les dattes israéliennes ont le goût du sang du peuple palestinien" et "le profit généré par les ventes ira directement à l’Armée Tsahal pour lui permettre de s’acheter des armes pour tuer des Palestiniens", seraient arrivés à convaincre beaucoup d’immigrés musulmans à boycotter les dattes israéliennes.
Plusieurs commerçants musulmans qui vendent des dattes avouent en avoir de grandes quantités provenant d’Israël, mais ca ne reflète en rien leur position vis-à-vis de la question palestinienne. Un commerçant marocain propose même une alternative aux activistes, en vendant les dattes israéliennes et en en distribuant les bénéfices aux Palestiniens.
Mais malgré la bonne volonté de certains, plusieurs commerçants marocains du quartier Saint Gilles à Bruxelles se disent révoltés par cette campagne de boycott, qui, si elle atteint ses objectifs, nuirait relativement à leurs commerces.
Pour rappel, Israël exporte annuellement quelques 5000 tonnes de dattes pour une valeur de 50 millions d’euros.