S’obstiner à créer de la polémique, s’immiscer dans la politique intérieure du Maroc à travers des sorties hasardeuses, adopter une approche volontairement floue sur la cause nationale, entre autres, sont des erreurs qui dénotent une légèreté impardonnable dans des relations aussi stratégiques que les relations entre Rabat et Tel-Aviv, explique à Ni9ach21 un observateur. « S’il (David Govrin) s’était au moins penché sur les derniers discours du Souverain, il aurait compris que la plus grave erreur à faire est de tenter d’essayer de faire chanter les Marocains sur l’affaire du Sahara », a-t-il ajouté.
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Il est reproché au diplomate israélien, à Rabat comme à Tel-Aviv, de n’avoir pas attaché du prix aux dossiers qu’il avait à gérer en adoptant une approche folklorique. « Au moment où une multitude de dossiers sérieux étaient sur la table, lui et ses équipes se sont laissés entraîner dans une approche folklorique. Ils ont préféré faire du tourisme et diffuser leurs exploits touristiques sur les réseaux sociaux croyant séduire ainsi les Marocains », explique la même source, concluant que l’entrée bientôt des relations maroco-israéliennes dans une nouvelle phase passe inéluctablement, par un changement profond au sein du bureau de liaison d’Israël à Rabat.