Cette condition fixée par le gouvernement n’arrange pas les professionnels du secteur. Selon l’Observateur du Maroc, les professionnels du secteur préfèrent attendre pour rouvrir dans les conditions normales sans aucune restriction et avec toute leur capacité d’accueil.
Comment on va gérer le flux et limiter la fréquentation à 50 % de la capacité ? Comment on va s’assurer du respect des mesures de distanciation et autres précaution à l’intérieur des locaux ?, s’interroge Rabie Ouaacha, président de la Fédération nationale des associations des propriétaires des hammams traditionnels et douches au Maroc.
Selon les propriétaires des hammams, cette équation est assez difficile à résoudre sur le plan financier. À l’en croire, les charges seront les mêmes pour 50 % ou 100 % de la capacité !“Nous n’allons pas ouvrir. Et la reprise ne va se faire que si tout rentre dans l’ordre”, a ajouté le chef de file des opérateurs de bains publics.
D’après l’Observateur, ce marché compte aujourd’hui près de 12 000 professionnels et emploie plus de 200 000 personnes.