Sur invitation du Maroc, le représentant de l’ambassade d’Espagne à Rabat a participé à une visite guidée au siège du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) en compagnie de diplomates d’autres pays comme les États-Unis, l’Arabie saoudite. S’achemine-t-on vers le dégel de la crise diplomatique entre le royaume et son voisin du Nord ?
À l’occasion, Borja Montesino, chargé d’affaires espagnol, qui a rejoint la mission diplomatique espagnole à Rabat cette semaine, a représenté l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner actuellement en vacances. Les représentants diplomatiques de 22 pays dont les États-Unis, la Russie, le Canada et l’Arabie saoudite ont également été invités au siège du BCIJ. Cependant, la France n’a pas été invitée à cette rencontre en raison de l’affaire Pegasus. L’Allemagne a été également exclue de cette rencontre « en raison de profondes divergences sur des questions cruciales ».
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À la fin de la visite, Borja Montesino a souligné « l’importance de la coopération en matière terroriste ». Selon lui, elle est une « composante essentielle dans le cadre de la large collaboration entre l’Espagne et le Maroc », rapporte l’agence EFE. C’est la première fois que Rabat invite un diplomate espagnol à une rencontre depuis la brouille diplomatique entre les deux pays. En juin, le royaume avait exclu les ambassadeurs espagnol et allemand d’une réunion avec des ambassadeurs étrangers en raison de la crise diplomatique ouverte avec ces deux pays européens sur la question du Sahara.