Des Marocaines embarquées malgré elles dans un réseau de prostitution international. Elles se font appâter via une nouvelle application de messagerie instantanée destinée à la recherche d’emploi.
Tous les moyens sont bons pour entraîner des jeunes femmes dans le monde sans pitié du plus vieux métier du monde : la prostitution. Un réseau international qui excelle dans ce domaine a su trouver le moyen diabolique d’enrôler plusieurs Marocaines. Le processus commence par une publication sur Facebook, invitant les filles désireuses de travailler depuis leur maison, à entrer en contact privé avec l’auteure de l’annonce, qui n’est rien d’autre qu’une proxénète.
Celle-ci explique à ses proies que la première étape est de télécharger une application à travers laquelle se fera le travail. Une action qui n’a l’air de rien du tout mais qui propulse celles qui se laissent tenter, dans des échanges avec des proxénètes contre de l’argent. Mais les choses finissent par aboutir en des scènes endiablées via webcam, et qui sont rémunérées de façon hebdomadaire, rapporte Assabah.
Ainsi, les premières communications (appel vidéo) sont rémunérées à 135 dirhams la minute et peuvent atteindre jusqu’à 360 dirhams. Une bonne affaire, pensent ces filles, qui désireuses de gagner davantage, prolongent la communication le plus longtemps possible. Une fois, le climat de confiance installé, tous les excès sont franchis pour maintenir le client en ligne.
C’est une fois engagée, que la fille communique ses coordonnées et une copie de sa carte d’identité nationale à son « employeur ». Les virements sont effectués via une agence de transfert d’argent chaque jeudi. Selon la même source, « cette application attire de plus en plus de Marocaines qui réussissent à séduire de nombreux clients sur la toile ».
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