Selon Hespress, la situation des Marocains en Libye est devenue très compliquée, surtout que les discussions entamées entre les autorités marocaines et libyennes ont été interrompues pour des raisons inconnues. « Aucune évacuation de migrants n’aura lieu sans l’approbation du gouvernement marocain, car il est impossible de transférer les défunts qui se trouvent dans les centres sans l’accord de Rabat », a noté une source au sein de l’Office des migrants de Benghazi.
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Selon la même source, les autorités marocaines craignent de favoriser l’infiltration des combattants de l’État islamique au Maroc lors du rapatriement. C’est ce qui justifierait l’arrêt brusque des pourparlers depuis 2014.
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Pourtant en août dernier, le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Abdallah Hussein Al-Lafi, avait annoncé le retour imminent des 195 Marocains arrêtés en Libye, insistant sur la bonne santé de ces détenus, contrairement à ce qui était affiché par certains médias. Récemment les familles des détenus ont adressé une lettre au ministère des Affaires étrangères, l’appelant à des actions accélérées pour un retour rapide de ces 195 personnes.