Entre 2020 et 2022, quinze incendies ont été enregistrés dans ces bidonvilles à Huelva et Almería et ont fait plus de 2 000 victimes, a indiqué Caritas, rappelant qu’elle n’a cessé d’alerter sur la « situation insoutenable » dans ces bidonvilles. Dans un communiqué, elle a déploré la mort d’Alam, un jeune Marocain de 27 ans, tué dans un incendie à Lepe (Huelva) le 21 avril, fait savoir El Diario.
À lire : Situation des saisonnières marocaines en Espagne : des ONG alertent l’ONU
Caritas a souligné que les habitants de ces bidonvilles vivent dans des conditions déplorables et que leurs droits fondamentaux sont violés. Ils ne jouissent pas de leurs droits civiques et ne bénéficient d’aucune sécurité sociale, s’indigne l’organisation qui ajoute que ces personnes vivent dans une pauvreté extrême et sont victimes « d’exclusion et de discrimination ».
En plus des nombreuses « pertes humaines irremplaçables », ces incendies ont causé d’importants dégâts matériels, ruinant les victimes qui ont « perdu divers documents et toutes leurs économies » et qui se retrouvent dans une situation de « tristesse et d’impuissance, sans protection sociale et aucune aide des autorités », dénonce Caritas dans son communiqué, soutenant que cette situation « viole les droits de l’homme et la doctrine sociale de l’Église ».