Un incendie criminel révèle un meurtre fratricide à Boujdour
La police du district provincial de Boujdour a procédé mercredi à l’arrestation d’un homme de 28 ans, soupçonné d’être impliqué dans le meurtre avec préméditation de son frère.
Taofik Belassal est décédé en décembre 2019
Le tribunal de première instance de Moguer (Huelva) a fini par autoriser le rapatriement au Maroc, du corps de Taofik Belassal, le saisonnier marocain décédé le 14 décembre 2019 dans un incendie survenu dans un bidonville à Huelva.
Plus de deux ans après son décès à Huelva, le corps de Taofik a finalement été rapatrié au Maroc. Le jeune saisonnier marocain a perdu la vie en 2019 dans l’incendie du bidonville de la zone industrielle de San Jorge de Palos. Il aura donc fallu 27 mois au tribunal de Moguer, à la police judiciaire espagnole et à l’administration marocaine pour identifier le corps et autoriser le rapatriement, fait savoir Publico.
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Le tribunal a informé le 4 mars dernier le consulat général du Maroc à Séville, les services sanitaires et le salon funéraire qu’il ne trouve pas « d’objection » à ce rapatriement, tant que les « conditions légales sont remplies ». La dépouille de Taofik était conservée tout ce temps à l’Institut de médecine légale de Huelva. Sa famille a demandé en vain son rapatriement, la dernière fois en novembre dernier, après que la police marocaine a communiqué à la police judiciaire espagnole les résultats du test ADN confirmant l’identité du défunt.
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Il y a environ un mois, Taofik a été enterré au Maroc, dans un cimentière de Moulay-Bousselham (Kénitra), à environ 120 kilomètres au sud de Tanger. L’Association multiculturelle de Mazagón (Huelva), qui a suivi de près cette affaire devant le tribunal, dénonce un « mépris total des droits de la famille » de Taofik. « Il y a eu négligence, inefficacité et manque de volonté. À aucun moment, on ne nous a expliqué les raisons de ce retard » dans le transfert du corps de Taofik, a expliqué une porte-parole de l’organisation.
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L’association n’a pas manqué d’alerter sur le drame que vivent ces saisonniers marocains dans ces bidonvilles où ils « vivent dans des conditions dégradantes sans solution à court ou à long terme ». L’organisation a saisi l’occasion pour exprimer sa crainte quant au rapatriement du corps d’un autre jeune marocain, décédé la semaine dernière dans un incendie à Lepe, les mêmes causes produisant les mêmes effets. « Cette attitude des administrations, y compris de la justice, viole les droits de l’homme et ne peut être considéré que comme un acte raciste, indigne d’un pays démocratique », regrette l’association.
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