Alors que la question de l’échange automatique des données sur leurs comptes bancaires, actions et biens détenus au Maroc avec l’OCDE refait surface, Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, a tenu à rassurer les Marocains résidant...
L’expulsion de Mohamed, interpellé pendant les émeutes, annulée par le tribunal le 16 décembre mais la préfecture statuera de nouveau sur son cas en février.
Mohamed, 18 ans, peut poursuivre ses études en France. Il a obtenu du tribunal administratif de Toulouse, vendredi, l’annulation de son arrêté d’expulsion.
Le jeune homme est en deuxième année de CAP maçonnerie. Né au Maroc, il vit depuis trois ans à Toulouse avec son père, qui dispose d’un titre de séjour. Majeur depuis le 15 novembre, il s’est placé, de fait, en situation irrégulière. Et son interpellation récente par la police sur les lieux d’un jet de pétards - auquel il se dit étranger - a accéléré la procédure. Dès le 6 décembre, un arrêté de reconduite à la frontière lui a été notifié par la préfecture. Une décision que Mohamed a contesté vendredi, devant le tribunal, avec le soutien de la Ligue des droits de l’homme.
Son avocate, Julie Broca, s’est appuyée sur une circulaire émise par le ministère de l’Intérieur et demandant aux préfets de prêter une attention particulière aux jeunes sans papiers scolarisés. « Il est parfaitement intégré », a-t-elle précisé. L’argument a été entendu. Après avoir annulé l’arrêté, le tribunal a demandé à la préfecture de statuer à nouveau « dans les deux mois » sur le cas de Mohamed.
Siurce : 20minutes.fr
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