Le Maroc au cœur d’une rivalité économique franco-espagnole
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Le secteur des énergies renouvelables, en pleine croissance au Maroc, suscite l’intérêt des entreprises espagnoles dont une dizaine se rendra la semaine prochaine dans le royaume, notamment à Rabat et Casablanca, pour approfondir leurs connaissances du secteur et échanger avec les acteurs publics et privés.
Les entreprises espagnoles dont Fomento ne veulent pas laisser passer l’opportunité d’investir dans les énergies renouvelables au Maroc. À l’initiative d’ICEX au Maroc (Rabat et Casablanca), une dizaine d’entrepreneurs espagnols participera le 25 octobre à Rabat à une conférence pour mieux connaître le secteur et nouer des contacts avec les acteurs publics et privés du royaume. Elle réunira les principales institutions marocaines du secteur à savoir MASEN, IRESEN, FENELEC, UNEF et GAIA.
« La crise énergétique actuelle marquée par la hausse des prix de l’électricité est une belle opportunité pour établir ou reprendre un contact direct avec les homologues publics et privés les plus représentatifs du secteur de l’énergie au Maroc, pour de futurs projets dans le pays ou en Afrique », a confié à El Español-Invertia, José María Blasco, directeur des infrastructures, de la santé et des TIC à l’ICEX.
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La conférence sera suivie d’une mission commerciale qui se déroulera du 26 au 27 octobre. Elle consistera en des rencontres personnalisées au siège d’entreprises marocaines des secteurs énergétique, industriel ou agricole, basées principalement à Casablanca. Les deux pays espèrent tirer profit de ces rencontres d’affaires, considérant l’expertise des entreprises espagnoles dans le solaire thermique et l’éolien et le grand potentiel du Maroc.
Le Maroc a élaboré en 2009 un plan de promotion des énergies renouvelables dont la mise en œuvre et le suivi ont été confiés à l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (MASEN). Avec la réforme de 2016, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) s’occupe de la production, du transport et de la distribution de l’énergie non renouvelable, et MASEN, de la production d’énergies renouvelables. À l’horizon 2030, le Maroc veut atteindre une capacité de production de 50 % d’énergies renouvelables.
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