Cinq arrestations suite au meurtre d’un Marocain à Nîmes
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Le procès d’une escort-girl de 26 ans arrêtée alors qu’elle était sur le point de se rendre au Maroc s’ouvre ce lundi 3 mai devant la cour d’assises de l’Ain. Elle est accusée d’avoir tué à l’arme blanche un de ses clients, un informaticien lyonnais de 52 ans, et d’avoir utilisé sa carte bancaire. Elle va être jugée pour « meurtre » et « escroqueries ».
Les faits s’étaient déroulés à Saint-Genis-Pouilly en août 2017. Jean-Luc D., un informaticien lyonnais de 52 ans était porté disparu après avoir fait un crochet par le Pays de Gex le 16 août 2017. Il venait de passer ses vacances en Savoie. Sa sœur et son employeur avaient constaté sa disparition et s’en étaient inquiétés. Le cadavre du quinquagénaire sera découvert le 19 août en Italie, en partie brûlé. C’est le début de l’enquête.
La police judiciaire découvre que le téléphone de l’informaticien a cessé d’émettre le 17 août à Divonne-les-Bains, et que sa carte bancaire avait été utilisée par une femme qui avaient effectué d’importants retraits d’argent en France et en Suisse, tout en dissimulant son visage, rapporte Le Progrès. Les enquêteurs réussissent à retrouver la trace de la présumée meurtrière, Anaëlle Prunier, 22 ans, une serveuse de bar et escort-girl en secret. Elle sera interpellée en octobre 2017 en pleine préparation d’un voyage au Maroc.
Lors d’une perquisition de son appartement de Saint-Genis-Pouilly, les enquêteurs ont trouvé des indices prouvant que la jeune femme a tué l’informaticien. Placée en garde à vue, elle refuse de parler des taches de sang soigneusement nettoyées ou masquées sous de la peinture, découvertes dans son appartement et dans le coffre de sa voiture. Elle finira par expliquer que son client a saigné après des jeux sadomasochistes qu’il lui demandait d’exercer sur lui.
Elle change de version. Elle affirme avoir été la cible de ses pratiques sado-maso et avoir poignardé la victime, « terrorisée » après qu’il l’a torturée et violée. Le crime une fois commis, Anaëlle avait déplacé la voiture de Jean-Luc D. à Oyonnax et transporté son corps en Italie. Le déroulé et la version des faits vont meubler une grande partie des débats devant les assises dès lundi 3 mai. Le procès pour meurtre durera trois jours.
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