La femme de 75 ans est accusée d’un meurtre qu’elle aurait commis il y a sept ans. Recherchée à l’échelle nationale, elle est tombée dans les filets de la police, par pure coïncidence, rapporte le quotidien Assabah, ajoutant qu’elle a été déférée devant le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat, par la brigade de la police judiciaire de Bettana-Tabriket à Salé.
Les faits remontent à 2013, devant un café où, la mise en cause avait poussé la victime qui s’est retrouvée au sol, avant de décéder à l’hôpital provincial Moulay Abdellah de Salé.
Pendant son interrogatoire, la mise en cause a rejeté l’accusation de meurtre avec préméditation, préférant celle de coup ayant causé la mort, sans intention de la donner, afin d’échapper à de lourdes peines.
L’affaire a été confiée au juge d’instruction pour une enquête minutieuse et pour probablement interpeller les personnes lui ayant assuré leur protection pendant sa fuite et au moment du crime, a précisé la même source.
Il faut noter que la famille de la victime ayant toujours exigé sa présence à la table de négociations, la tentative de réconciliation voulue par la mise en cause n’a jamais eu lieu. La femme ne s’y est pas soumise, craignant de se faire arrêter par la police, fait savoir le journal.