En tout, 13 employés ont été identifiés comme victimes présumées d’exploitation par le travail. La plupart étaient en situation irrégulière, selon la police qui, après vérification, a indiqué qu’ils travaillaient plus de 50 heures par semaine moyennant un salaire de 150 euros et ne bénéficiaient d’aucune couverture sociale.
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Certains d’entre eux travaillent dans cet entrepôt depuis 2 ans, avec la promesse de l’employeur qu’il allait régulariser leur situation et les embaucher. Mais le moment venu, il leur a réclamé 8 000 euros pour leur établir un contrat de travail, nécessaire pour préparer le dossier de régularisation. De même, plusieurs autres travailleurs, bien qu’ayant leurs papiers en règle, n’avaient ni contrat de travail ni aucune autre assurance, a dénoncé l’Inspection du travail.
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L’homme d’affaires marocain a été arrêté et accusé d’un crime présumé contre les droits des travailleurs. Des agents de la brigade de l’immigration et des frontières du commissariat d’Alcoy ont pris part à l’opération qui a conduit à son arrestation, et qui vise à lutter contre l’exploitation dans le travail, notamment des citoyens étrangers en situation irrégulière comme main-d’œuvre bon marché.