Espagne : un policier accusé de trafic de haschich marocain

26 octobre 2021 - 10h00 - Espagne - Ecrit par : P. A

Un garde civil a rejeté lundi les accusations de trafic de drogue portées à son encontre pour des faits remontant à 2012 au port d’Esombreras, à Carthagène, et impliquant 17 autres personnes de nationalités espagnole, colombienne et britannique.

Au cours de cette première des neuf audiences du procès contre UAG, le garde civil accusé de trafic de drogue a refusé de répondre aux questions du parquet, affirmant qu’il n’a pas favorisé le trafic de drogue d’Amérique du Sud vers Carthagène, fait savoir 20minutos.

Dans l’acte d’accusation, le parquet assure que l’agent et les autres personnes arrêtées avaient l’intention d’introduire en Espagne, par le port d’Esombreras, plus de 100 kilogrammes de cocaïne en provenance de ports sud-américains. L’agent UAG devrait recevoir, en échange de son intervention, la rondelette somme de 35 000 euros. De son côté, JAMS, un ami d’enfance de UAG, aurait servi de liaison avec la partie colombienne située à Madrid, et aurait aidé l’agent à mettre à exécution le plan convenu.

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JMRN, l’un des prévenus de nationalité colombienne et résidant à Madrid, a déclaré à la barre n’avoir jamais rencontré le garde civil lors des réunions du réseau. Le parquet a requis contre lui une peine de 12 ans de prison et le paiement d’une amende journalière de 20 euros sur une période de 20 mois. JAMS, quant à lui, a avoué avoir collaboré avec le réseau en vue d’introduire de la drogue en Espagne. Pour sa part, GNL, un ressortissant britannique, a affirmé qu’il a pris contact avec l’agent qui était disposé à collaborer avec le réseau pour introduire en Espagne du tabac ou du haschich en provenance du Maroc.

Les prévenus, y compris le garde civil, ont nié tous les faits qui leur sont reprochés. Le parquet a requis contre eux des peines allant de trois à quatorze ans. Un autre des détenus, MIV, fonctionnaire du ministère de la Justice, en service au tribunal d’instruction de Carthagène, entretenait « une relation étroite » avec l’un des principaux membres du réseau. Il était chargé de signaler toute opération ou action judiciaire ou de conseiller sur les démarches à suivre lorsqu’une éventuelle enquête policière allait être ouverte.

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