L’Espagne considère Sebta comme ville marocaine
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L’Espagne présente un risque « élevé » d’épidémie de la rage en raison du « faible taux de vaccination » des chiens. C’est ce que révèle un rapport épidémiologique sur la rage réalisé par la société pharmaceutique MSD Animal Health.
Selon ce rapport publié dans le cadre de la Journée mondiale contre la rage célébrée le 28 septembre, la situation de la rage est « particulièrement critique » dans des communautés comme la Catalogne, d’autant que la fréquence de vaccination des chiens contre la rage a été « très faible » depuis 2019 où la couverture vaccinale n’a pas atteint 12 %. « La couverture vaccinale en Espagne est très faible dans les communautés où elle n’est pas obligatoire et même là où elle est obligatoire », indique le rapport.
La société MSD Animal Health a appelé à la mise en place d’un protocole annuel de vaccination obligatoire en Espagne contre la rage pour les chiens, les chats et les furets afin de mettre fin à cette épidémie « dangereuse » et « mortelle pour l’homme ». « La rage n’est pas une maladie du passé, elle est toujours présente et la vaccination devrait être obligatoire sur tout le territoire national car, comme cela a déjà été démontré avec de nombreuses autres maladies virales, les virus ne connaissent pas de frontières », explique la société pharmaceutique.
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La rage touche plus de 150 pays et cause chaque année la mort d’environ 60 000 personnes, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est pour cette raison que l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) recommande la vaccination d’au moins 70 % des chiens dans les zones à risque afin de réduire le nombre de cas mortels chez l’homme (99 %). « Atteindre un pourcentage de vaccination inférieur à 70 % n’est pas seulement un risque pour la communauté autonome qui décide de ne pas vacciner, mais cela influence également de manière significative l’immunité collective », note le rapport.
Et d’ajouter : « La proximité géographique avec le nord du Maroc, un pays atteint de rage endémique, ainsi que le mouvement d’animaux non vaccinés qui entrent en contact avec les chiens de Sebta et Melilla expliquent l’apparition de quelques cas dans cette région ». Certaines associations se sont jointes à cette campagne de sensibilisation, assurant que la rage « peut être évitée et la vaccination des chiens est très efficace. C’est un moyen essentiel d’éradiquer la maladie et de parvenir à l’élimination de la rage d’ici 2030, conformément aux objectifs de développement durable (ODD) ».
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