26 février 2020 - 14h20 - Monde - Par: G.A
Malgré les critiques acerbes d’une partie de la classe politique espagnole contre le Maroc, le gouvernement reste inflexible en ce qui concerne sa position au sujet du Sahara marocain. Pourtant des faits récents laissent penser que l’arrivée au pouvoir du Podemos peut être préjudiciable pour les intérêts du Royaume.
La quatrième force politique a, à son actif, de nombreuses sorties incendiaires et des manœuvres tendancieuses à l’encontre du royaume. En novembre 2018, les députés de cette formation avaient prévu d’organiser, au parlement espagnol, une conférence sur le Sahara, sans la présence du Maroc. Grâce à une forte mobilisation des députés du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) ainsi que ceux du Parti populaire (PP), le plan de la formation de Pablo Iglesias était tombé à l’eau.
C’est donc en toute légitimité que des interrogations subsistent sur les positions du nouveau gouvernement de coalition par rapport à la question de délimitation des frontières maritimes mais aussi à la question du Sahara. Cette appréhension a été ravivée par deux faits tout récents, dont la fermeture du bureau administratif de l’Espagne à Laâyoune le 13 février dernier.
La décision a été prise à l’occasion de la réunion tenue le 24 janvier à Rabat dans la résidence de l’ambassadeur Ricardo Díez-Hochleitner Rodríguez, entre la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez, et les consuls du pays ibérique accrédités au Maroc. Désormais, les sahraouis concernés doivent se déplacer au consulat espagnol à Rabat pur tout document administratif.
Le deuxième fait s’est déroulé le 21 février. Le secrétaire d’État aux Affaires sociales, Nacho Alvarez, issu de la formation politique Podemos, après un entretien avec Souilla Birouk, qui se dit « ministre sahraouie », il a laissé un message sur son compte Twitter où il a exprimé ouvertement sa « solidarité avec le peuple sahraoui », avant de le supprimer.
Tout en recadrant le zèle de son collègue, le ministre espagnol des Affaires étrangères a assuré le département de Nasser Bourita sur la position officielle de l’Espagne sur le dossier du Sahara marocain.
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