Une Espagnole gravit le mont Toubkal pour rendre hommage à sa mère marocaine

L’écrivaine et poète espagnole d’origine marocaine, Noelia Ordieres Bouarfa, a gravi le mont Toubkal (4 167 m), le plus haut sommet du Maroc et de l’Atlas, jusqu’à atteindre le sommet. Un défi qu’elle a relevé mercredi 15 février.

« J’ai fait ce voyage pour renouer avec mes ancêtres. Je voulais poser le pied sur la terre de mes grands-parents et laisser un souvenir à ma mère là-bas, au sommet du Toubkal. Elle aurait aimé revenir ici », a déclaré à COPE Noelia Ordieres qui a laissé sur le mont Toubkal une copie de l’un de ses poèmes écrits en hommage à sa mère ainsi qu’une branche de houx plantée par cette dernière il y a 22 ans. Sa mère, Salima Bouarfa, est la fille du Marocain Mohamed Bouarfa et de l’Asturienne Celia Hidalgo Muñoz. Les grands-parents de Noelia se sont rencontrés à Paris.

La jeune femme vient ainsi de « tenir sa promesse pour que, depuis le plus haut sommet du Maroc, elle [sa mère] puisse contempler l’immense beauté de son pays où qu’elle soit ». Noelia Ordieres n’a pas pu rencontrer d’autres membres de la famille de sa mère lors de ce voyage au Maroc. Mais elle prévoit d’y revenir pour d’autres randonnées dans l’Atlas et visiter Nador, le village de ses grands-parents. Ce premier parcours dans l’Atlas, elle l’a effectué avec son compagnon Javier, assisté d’un guide local de 27 ans. « La température était de – 25 degrés, mais l’expérience était merveilleuse », confie-t-elle.

Noelia a d’abord passé quelques jours à Marrakech, avant de gravir le mont Toubkal. Aujourd’hui, elle est de retour en Espagne, mais reste nostalgique de la « nature spectaculaire » de la terre de ses ancêtres dont elle est tombée amoureuse. La jeune femme a des ambitions politiques. Elle veut être conseillère d’Izquierda Unida (IU) au conseil municipal de Gijón, la ville où elle réside.