« L’espionne » qui travaillait en tant que traductrice de la langue rifaine (tarifit) pour les services de renseignements espagnols et le ministère de la justice, aurait transmis des informations confidentielles au Maroc concernant des enquêtes en cours sur des réseaux terroristes.
Les faits remontent au mois d’août 2012, rapporte le journal Al Ahdat Al Maghribia, quand les autorités espagnoles ont découvert que la traductrice s’était emparée de documents confidentiels sur des conversations téléphoniques de membres appartenant à un réseau terroriste actif dans les villes de Sebta et Melilla. Elle aurait également effacé plusieurs conversations entre les membres de ce réseau.
Pour les enquêteurs, la Marocaine, qui risque une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison, est soit au service d’un pays étranger, en l’occurence le Maroc même s’il n’a jamais été mentionné, soit elle travaille pour un groupe terroriste.