Les chiffres officiels de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent les baisses importantes dans toutes les catégories de crimes en 2023.
En détention provisoire depuis 2016, Marc S., soupçonné d’avoir assassiné un gérant de bar, pensait pouvoir être remis en liberté, mardi dernier. Mais l’audience ne s’est pas tenue dans les délais indiqués par la loi, sa demande ayant été déposée en pleine grève des avocats.
La décision de maintenir en détention, Marc S., âgé de 49 ans, a été prise tard dans la soirée du mardi, au tribunal judiciaire de Paris. Il est incarcéré à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), pour l’assassinat d’Ezzedine, gérant de bar à Corbeil-Essonnes. Sa demande de remise en liberté avait été déposée par ses avocats, le 30 janvier, en plein mouvement de grève des magistrats. Or, selon la loi, ces audiences doivent se tenir dans les 20 jours suivant cette demande. Faute de quoi, la remise en liberté est automatique. Or, Marc S. est convoqué 34 jours après le dépôt de sa demande, donc deux semaines en trop.
Mais que s’est-il passé réellement pour que Marc S. se retrouve en prison pour assassinat ? Selon Le Parisien, tout a commencé le 13 septembre 2016, lorsque Ezzedine, âgé de 40 ans, patron du bar-tabac, situé devant l’Hôtel-de-ville, avait été abattu dans son commerce, de quatre balles tirées à bout portant. Le tireur présumé, Marc S., un ami de la victime, avait été interpellé le 9 octobre. Placé en garde à vue, il a reconnu avoir tiré. Une querelle amoureuse autour de la femme d’Ezzedine pourrait être à l’origine du drame.
Marc S., avant cette arrestation en 2016, avait eu des démêlés avec la justice. Impliqué dans une autre affaire, il était parti en cavale à l’étranger. Connaissant ce passé, les proches d’Ezzedine craignaient que la remise en liberté du suspect ne lui permette d’échapper à nouveau à la justice.
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