Les aéroports d’Occitanie ont connu une période de vaches maigres en ces temps de Covid-19. Plusieurs causes expliquent cette situation. Il s’agit entre autres de la fermeture des frontières marocaines. Cette mesure que le gouvernement avait prise pour freiner la propagation du coronavirus dans le royaume a provoqué la suspension de plusieurs vols à destination du Royaume.
"Cet été, nous avons fonctionné avec des lignes intérieures et vers la Belgique et l’Angleterre. Mais nous n’avons pas pu compter sur les lignes marocaines vers Fès et Marrakech", confie à Midi Libre Grégory Merelo, directeur général de l’aéroport de Nîmes. Ce n’est pas un cas isolé. L’aéroport de Perpignan fait face à la même situation. "Nous avons toujours deux lignes suspendues vers Dublin et Marrakech. Nous ne savons absolument pas lorsque nous pourrons les remettre en service", confient les services de l’aéroport.
À l’aéroport de Montpellier, l’heure est plutôt à l’optimisme malgré la fermeture des destinations vers l’Algérie et surtout le Maroc. "La reprise d’activité est difficile, évidemment. Mais nous évitons le pire grâce aux compagnies comme Volotea, KLM, et Air France qui assure 11 vols vers Paris, fait savoir Emmanuel Brehmer, directeur de l’aéroport de Montpellier. On le doit surtout aux engagements tenus de Transavia. Même si les 21 lignes seront opérationnelles en avril 2021, avec un an de retard, la compagnie a fait l’effort d’en ouvrir une quinzaine."