Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
Le ferry Mistral Express affrété par le Royaume pour évacuer les ressortissants marocains bloqués en Libye, s’est vu interdire mardi l’entrée dans un port italien pour s’approvisionner en carburant.
Le ministère italien de l’Intérieur a justifié son refus par le fait que le ferry ne pouvait pas présenter des "éléments certains" sur ses passagers afin d’obtenir les autorisations nécessaires à l’entrée dans les eaux territoriales italiennes.
L’Italie qui redoute un flux migratoire important, avait vu débarquer près de 10.000 immigrants clandestins Tunisiens pour la seule île de Lampedusa, au sud de la Sicile, depuis la chute du régime de Ben Ali.
Aux dernières nouvelles, le navire qui a quitté Tripoli lundi soir avec à son bord 1850 personnes, dont 1715 marocains, est resté presque toute la journée de mardi à 150 miles des côtes siciliennes. Le journal électronique Tripoli Post, nous apprend que le Mistral serait en train de rebrousser chemin vers Tripoli pour faire le plein de carburant avant de repartir vers le Maroc.
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