Fès inondée par de la viande présentant des risques sanitaires

5 avril 2019 - 16h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Une nouvelle taxe imposée par le maire de Fès n’aurait pas plu aux bouchers de la ville qui ont, pour une grande partie, jeté leur dévolu sur les abattoirs clandestins, augmentant ainsi grandement le risque sanitaire.

A en croire le journal Al Akhbar, le maire PJDiste de Fès, Driss El Azami El Idrissi, aurait déclenché sans le vouloir une situation chaotique à Fès. En augmentant la taxe d’abattage, les bouchers de la ville se sont orientés vers les abattoirs clandestins. Et une grande partie de la viande commercialisée à Fès en provient maintenant.

Et il ne s’agit pas que de l’abattage, mais également du transport de ces viandes, effectué selon toute vraisemblance sans se soucier des règles élémentaires d’hygiène, créant par conséquent un réel danger pouvant impacter sérieusement la santé des consommateurs ingénus.

Les autorités ont même saisi des centaines de kilogrammes de viande rouge qui ne respectent pas les conditions sanitaires imposées. L’affaire a commencé quand la police a arrêté, au mois de décembre, un homme transportant une vache abattue… sur un triporteur. Cette affaire, selon Le360 : « a levé le voile sur toute une organisation secrète spécialisée dans le trafic illégal de viande ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Fès - Driss El Yazami - Consommation - Alimentation

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : le pain, dangereux pour la santé ?

Une députée du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à la Chambre des représentants alerte sur la qualité du pain fabriqué dans les boulangeries informelles.

Maroc : clap de fin pour Jumia Food

Les Marocains ayant l’habitude de commander via Jumia Food devront dorénavant se diriger vers un concurrent. L’entreprise vient d’annoncer la fin de son service au Maroc.

L’Aïd al-Adha 2025 au Maroc en péril

Au Maroc, le cheptel local a été fortement impacté par sept années de sécheresse au point où la célébration de l’Aïd al-adha 2025 est menacée.

Le Maroc ne veut plus de la viande congelée importée

Le gouvernement marocain a décidé de suspendre l’importation de viandes rouges congelées pour plusieurs raisons.

Le Maroc, gardien de la sécurité alimentaire mondiale

Le Maroc possède 70 % des réserves mondiales de phosphate, un minerai utilisé pour produire les engrais alimentaires. De quoi faire du royaume un garant de la sécurité alimentaire mondiale.

Les Marocains paieront plus cher certains produits

En raison d’une décompensation annoncée, les prix de certains produits de grande consommation comme le gaz, la farine et le sucre reviendront plus cher aux consommateurs marocains.

Maroc : l’huile d’olive devient un luxe

Au Maroc, le prix de l’huile d’olive augmente fortement. En cause, la sécheresse et les vagues de grande chaleur qui ont touché la production de ce petit fruit indispensable aux saveurs des mets des Marocains.

L’eau Ain Atlas mauvaise pour la santé ? les autorités répondent

Le ministère de la Santé dément catégoriquement les rumeurs concernant l’eau minérale « Aïn Atlas ». Un document falsifié, circulant activement sur les réseaux sociaux et usurpant l’identité d’une délégation ministérielle, affirmait que cette eau ne...

Maroc : forte augmentation du prix de l’huile d’olive

Le Maroc figure parmi les pays dont la production d’huile d’olive est durement touchée par la sécheresse. Une situation qui fait grimper les prix mondiaux.

Maroc : la fin du pain à 1,20 dirham ?

Alors que le prix du pain de base est maintenu à 1,20 dirhams grâce à une subvention de la Caisse de compensation, les boulangers marocains s’apprêtent à négocier l’avenir du pain avec le ministre de l’Agriculture, du Développement rural, des Eaux et...