Booder : « cet enfant ne passera pas l’hiver »
L’humoriste franco-marocain Booder dont le troisième épisode de sa série Le Nounou est actuellement diffusé sur TF1 se confie sur son début de vie pas facile.
Un film belgo-marocain cherche ses jeunes espoirs
En Belgique, on mise gros sur les espoirs. Et pas seulement en équipe nationale de football. Au cinéma aussi, notre pays a le chic pour donner sa chance à des inconnus dont le talent n’est pas encore reconnu. De Jérémie Renier à Emilie Dequenne en passant par Pascal Duquenne, Morgan Marinne, Déborah François ou même Benoît Poelvoorde, on ne compte plus les valeurs désormais confirmées qui ont percé grâce aux productions noir-jaune-rouge.
S’inscrivant dans la lignée des frères Dardenne et de Jaco Van Dormael, Franco Dragone a choisi, lui aussi, de permettre à deux nouveaux venus de faire leurs preuves dans le prochain long métrage qu’il va produire, Un ange à la mer. Il recherche en effet deux garçons âgés de 8 à 14 ans prêts à tourner au Maroc cet automne, entre octobre et décembre, dans le film mis en scène par Frédéric Dumont. Les candidats doivent envoyer leurs photos et coordonnées à l’adresse mail suivante : biermichael@gmail.com.
Les deux heureux élus auront la chance de donner la réplique à Olivier Gourmet, un de nos représentants les plus talentueux, et Anne Consigny, une comédienne française dont la carrière décolle très fort, actuellement à l’affiche du Scaphandre et le papillon.
L’histoire ? Dans un petit village du Maroc situé sur la côte Atlantique, Louis coule des jours heureux. Entouré de son grand frère qu’il adore, de ses parents et de copains avec qui il joue au football, il mène une vie insouciante et joyeuse. Jusqu’au jour où son père lui confie un secret terrible, bien trop grand pour un gamin de 11 ans. Dès cet instant, l’existence de Louis prend un tout autre sens. Désormais, il se sent investi d’une mission quasi sacrée : aider ce papa maniaco-dépressif, capable de passer du grand bonheur au trou noir en quelques minutes. Et cela, sans pouvoir en parler à qui que ce soit, comme promis à son papa.
Pour son tout premier long métrage, Frédéric Dumont, un Bruxellois de 46 ans récompensé d’un Iris d’or en 1993 pour Le chemin des aigles, a opté pour une histoire "dure, fragile, humaine" qui interpelle tout le monde. "Lorsque je lisais mon scénario à des amis ou à des connaissances, bien souvent, on me coupait la parole pour me dire : Moi aussi j’ai un secret..." Le film est attendu sur les écrans en 2008.
La Dernière Heure - Patrick Laurent
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