Révélé lors de l’Edition 2004 du Festival International du Film de Marrakech, le film « Tenja », du réalisateur marocain Hassan Legzouli, sort enfin et dans la plus grande discrétion sur nos écrans, après avoir largement bourlingué par delà le monde et fait son petit effet dans une palanquée de festivals.
Il n’est d’ailleurs pas le seul opus marocain à souffrir des avatars de la distribution puisque tout comme « Tenja », « Le grand voyage » d’Ismaïl Ferroukhi et « Marock » de Leïla Marrakchi, peinent toujours à aller au devant de leur public, certes pour des raisons différentes, mais il n’empêche : il devient de plus en plus difficile pour un réalisateur marocain et son producteur de placer leurs films dans les salles du royaume.
« Tenja », sorti sans tambour ni trompette il y a une semaine de cela, est dans les starting-blocks de la distribution depuis plus de six mois. Un comble pour ce premier opus du cinéaste marocain Hassan Legzouli, venu du nord de la France avec, dans sa besace, une jolie histoire d’amour emplie de non-dits entre un père et un fils, une démonstration souvent efficace de la déchirure provoquée par le fait de vivre entre deux pays, deux cultures.
Synopsis :
Nordine, fils d’un mineur marocain, a grandi à Sallaumines, dans le Nord de la France.
Afin de respecter les dernières volontés de son père qui souhaite reposer dans son village natal du Haut Atlas, Nordine va l’accompagner pour son dernier voyage et entreprendre un long périple sur le chemin de ses racines, jusqu’au pays qu’il va enfin découvrir.
Sur la route, des souvenirs resurgissent.
Ses rencontres avec Mimoun, un Tangérois un peu illuminé, et Nora, une jeune femme en quête de nouveaux possibles, vont lui faire découvrir la personnalité de ce père dont il ignore presque tout et la réalité palpable d’un pays qu’il ne connaissait qu’au travers des rares récits familiaux...
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