Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de livrer les dernières tendances sur l’évolution démographique, le mariage, le divorce et le taux de procréation par rapport à 2020, année de la survenue de la crise sanitaire du Covid-19.
Cité en exemple et félicité par plusieurs pays pour ses mesures fortes prises afin d’endiguer le covid-19, le Maroc peine à retrouver ses marques. À quelques jours du déconfinement, le royaume est confronté à plusieurs maux, dont la hausse des contaminations, le manque de communication, et le rapatriement des citoyens bloqués à l’étranger.
Les multiples lettres de félicitation reçues par le Maroc pour saluer les mesures sanitaires et socio-économiques engagées au début de la crise ont contribué à l’échec de sa politique de déconfinement. Pour maghreb-intelligence, le gouvernement marocain s’est muré dans un certain triomphalisme, devenu exaspérant à la longue.
Contrairement à son engagement et au dynamisme dont il a fait montre, dès le recensement des tous premiers cas, le gouvernement semble faire du surplace. D’après le même média, les contaminations sont reparties à la hausse, tutoyant souvent les 200 cas par jour. Le silence dans lequel s’est emmuré le gouvernement depuis quelques jours, en rajoute à la peur et à la psychose de la population.
À cette allure, les Marocains ne savent toujours pas s’ils vont être déconfinés le 20 mai prochain. Certains, par contre, ne cernent encore pas le contenu du déconfinement. À moins d’une semaine de la date initialement annoncée pour la levée du confinement, le silence profond du gouvernement d’El Othmani laisse l’opinion publique en proie aux rumeurs et aux spéculations, précise-t-on.
L’autre sujet qui fait l’objet de vives contestations, est le sort réservé aux 27 000 citoyens marocains encore bloqués à l’étranger et qui réclament leur rapatriement dans leur pays.
Si des manifestations ont eu lieu en début de semaine à Algésiras, Paris, Lille, Istanbul, Alger, Oran et Dijon pour réclamer le rapatriement des Marocains dans leurs pays, d’autres ont préféré assigner l’État marocain auprès des juridictions compétentes. Pendant ce temps, l’Algérie et l’Égypte ont affrété des vols spéciaux pour le rapatriement de leurs concitoyens.
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