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La mairie de Casablanca est contrainte de rétrocéder, chaque année, 290 millions de dirhams de crédits bancaires, afin d’apurer ses impayés qui s’élèvent à 7,7 milliards de dirhams en 2019.
Les recettes fiscales relatives à l’immobilier et au foncier, n’ont cessé d’augmenter chaque année, en raison des créances de l’hôtel de ville, encore disponibles auprès des sociétés débitrices. Le recouvrement a atteint, l’année passée, 7,7 milliards de dirhams, soit deux milliards de dirhams de plus que le budget annuel de la ville. Ce budget annuel est de l’ordre de 5,7 milliards de dirhams, rapporte le quotidien Assabah.
On considère que c’est la négligence des services communaux qui est à la base de ces créances. Les agents ont du mal à appliquer les lois en la matière, afin de contraindre les créanciers à solder. Les déficits en matière d’impôts et de taxes locaux, concernent plusieurs domaines. 151 millions de dirhams de recettes d’impôts relatives au loyer d’habitation, ont pu être recouvrés l’année écoulée par le Conseil municipal, alors que les impôts divers s’élèvent déjà à 120 millions de dirhams. Pendant ce temps, la taxe d’habitation a atteint un déficit de recouvrement de 98 millions de dirhams, de même que la taxe d’édilité qui s’élève à 78 millions de dirhams.
La commission des finances, après études, a recommandé au Conseil de ville de mûrir les réflexions sur les moyens efficaces à utiliser pour solder les créances dans un délai raisonnable. Cette négligence oblige la mairie à payer tous les ans, la somme de 290 millions de dirhams pour trois crédits bancaires contractés auprès d’institutions financières marocaines et étrangères.
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