La France a décidé, dès l’année prochaine, d’augmenter les droits d’inscription pour les écoles publiques d’ingénieurs. Si vous êtes au Maroc et que vous avez pour projet d’étudier dans une des six écoles françaises des Mines, sachez donc que les frais d’inscription passeront de 850 à 3850 euros par an.
Les étrangers ne sont pas les seuls à voir les droits de scolarité exploser. Pour les étudiants français ou issus de l’Union Européenne, il faudra débourser 1850 euros, soit plus du double de cette année.
Pour le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés), cette augmentation tend à faire de l’enseignement supérieur français "un marché global" et de l’enseignement "une marchandise". Cette discrimination à l’égard des étrangers, notamment Marocains, "institue une discrimination sans aucune justification dans l’accès à des établissements d’enseignement supérieur".
Pour cette raison, le GISTI a décidé de déposer un recours devant le Conseil d’Etat, afin d’obtenir l’annulation de cette mesure, et appelle au "respect du droit à l’éducation pour tous, de l’égalité entre tous les étudiants en France et, au-delà, de la liberté de circulation au sein de l’espace éducatif comme ailleurs".
• L’Ecole nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech)
• L’Ecole nationale supérieure des mines de Saint- Etienne (Mines Saint-Etienne)
• L’Ecole nationale supérieure des mines de d’Alès (Mines Alès)
• L’Ecole nationale supérieure des mines de Douai (Mines Douai)
• L’Ecole nationale supérieure des mines de Nantes (Mines Nantes)
• L’Ecole nationale supérieure des mines d’Albi-Carmaux (Mines Albi-Carmaux)
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