Une enseignante israélienne met en avant la cuisine marocaine et la darija (vidéo)
Ruti Ben Ami, enseignante israélienne, construit le pont entre la langue arabe et la cuisine marocaine. Elle rêve d’une véritable paix entre les Juifs et les Arabes.
La gastronomie marocaine fait un malheur en France. Les consommateurs français raffolent des plats phares, comme le couscous et le tajine.
La Pastilla, plat de fête emblématique de la ville de Fès, composé d’une farce au pigeon, aux aromates et aux amandes, enrobée d’une pâte feuilletée très fine et saupoudrée délicatement de cannelle, l’huile d’argan, le pain marocain, le thé marocain, le couscous, le tajine… La gastronomie marocaine est présente dans la culture culinaire française, les grands restaurants ainsi que dans les rayons des supermarchés.
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Quid des recettes de cuisine marocaine ? « Il y a au moins 400 variétés de tajines, plus de 60 variétés de couscous, et pour que ce patrimoine vive, il est primordial de redécouvrir la cuisine, de sauver les recettes disparues, et d’essayer de préserver celles qui risquent de disparaître », lance Fatéma Hal, la gérante du Mansouria, un restaurant marocain historique situé dans le XIᵉ arrondissement de Paris auprès de France 5 qui a diffusé mardi 19 avril une enquête sur les véritables racines de la gastronomie marocaine.
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Toutefois, la qualité des plats marocains est souvent remise en cause. Camille Dorioz, responsable de campagne pour l’ONG Foodwatch, regarde les ingrédients d’une salade de carottes en sauce ultra-sucrée et tranche : « C’est un produit très transformé, j’ai presque envie de dire, à éviter ». Autre dérive : Ras el hanout, un mélange de 27 épices est parfois victime de fraude. Les industriels sont pointés du doigt. En grande surface ou en épicerie fine, ce mélange d’épices est vendu entre 7 et 80 euros du kilo. « Les contrôles sont difficiles à réaliser, la fraude est relativement facile et permet de faire baisser les prix de façon importante », assure Christophe Brusset, ancien négociateur en épices.
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