Bloquée au Maroc, une Française attend un hypothétique vol de rapatriement

Alors que Claudine était partie avec une amie au Maroc, le 8 mars, pour regagner la France le 26 mars, elle se retrouve coincée dans le royaume. Elle attend un hypothétique vol de rapatriement les 22 ou 28 mai.

À leur grand étonnement, Claudine et son amie ont vu leurs vacances se prolonger. Billets d’avion aller et retour en poche, elles avaient prévu retourner en France le 26 mars. "Nous sommes restées quelques jours chez des connaissances de mon amie à Marrakech, puis nous sommes parties dans une location à Taghazout près d’Agadir. Aussi, à la suite de la crise sanitaire, nous sommes retournées plus tôt que prévu dans la famille qui nous avait accueillies au début pour pouvoir prendre un vol retour plus rapidement…", explique Claudine par mail à L’Est Républicain Claudine.

Avec la fermeture au Maroc le 15 mars et le 20 pour la France, le retour en France le 26 mars est devenu compliqué. "Nous avons alors contacté le consulat de France à Marrakech, car nous espérions prendre l’avion de retour le 26 mars…"Claudine tombe entre-temps malade. Elle sera admise dans une clinique privée (soins payés par la famille d’accueil) pour une journée. Elle recouvre la santé, mais pas vraiment l’espoir de rentrer en France.

"Je ne sais pas comment je vais rembourser nos hôtes et, désormais, les démarches au consulat sont vaines… On n’est plus reçues sur place et nos mails restent sans réponse, se désole Claudine. Nous ne sommes pas sur les listes d’attente pour les prochains vols de rapatriement… On nous parle d’hypothétiques places sur des vols le 22 ou le 28 mai… Comment allons-nous faire pour vivre d’ici là en dehors de l’hospitalité de nos connaissances ?"

Jeudi, Claudine confie avoir rempli de nouveaux formulaires de rapatriement et qu’elle attendait confirmation d’un prochain vol par Air France. Une lueur d’espoir pour cette femme bloquée à Marrakech depuis plus d’un mois et demi.