
Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.
Dans l’Isère, les parents d’élèves d’une école musulmane privée, sommés par l’académie de Grenoble de scolariser leurs enfants dans un autre établissement, viennent de défier la décision du ministère et du tribunal correctionnel.
En février dernier, le tribunal correctionnel de Grenoble avait ordonné la fermeture d’un établissement primaire privé en Isère, pour des raisons de carences dans l’enseignement. Cette mesure n’ayant pas été assortie de mesure d’exécution, l’école continue donc d’accueillir les enfants.
Selon LCI, le ministre de l’éducation nationale, Jean Michel Blanquer, qui a été derrière la mise en demeure adressée aux parents, avait déclaré à France Inter : « Je viens de prendre la décision, sur les bases juridiques et concrètes que j’avais, de fermer une école d’inspiration salafiste dans l’académie de Grenoble ».
Bravant l’injonction de changer leurs enfants d’établissement sous peine d’un signalement au procureur de la République, les parents de la cinquantaine d’élèves scolarisés continuent d’accompagner leurs enfants à l’école musulmane Philippe-Grenier à Echirolles en Isère.
Aujourd’hui, l’’école a l’intention de porter plainte contre le ministre pour diffamation. Dans une déclaration à la presse, l’avocat de l’établissement privé, Michael Bendavid, a affirmé que l’école subit « un acharnement à visée politique », précisant que cette dernière a été créée en 2016 dans le but de pallier le manque d’institutions avec un projet pédagogique adapté.
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