Le Monde, l’AFP, Reuters ainsi que la MAP ont relayé l’information, affirmant que ce rejet du Conseil d’Etat intervient après celui du « tribunal administratif de Paris qui avait invoqué le fait qu’il n’était pas compétent en la matière ».
« Les mesures ainsi demandées en vue d’un rapatriement, qui ne peut être rendu possible par la seule délivrance d’un titre leur permettant de franchir les frontières françaises, ainsi que cela a été demandé à l’audience, nécessiteraient l’engagement de négociations avec des autorités étrangères ou une intervention sur un territoire étranger », a clarifié en effet, un arrêt du Conseil d’Etat.
Du coup, le plan de rapatriement étant au point mort, « Les familles sont confrontées à un déni de justice, bien que la situation ne fasse que s’aggraver », a regretté, Me Nabil Boudi, avocat de l’oncle de deux mineurs, qui estime par ailleurs, « qu’aujourd’hui, tout est verrouillé, que ce soit avec le Quai d’Orsay que du côté de la justice ».
Le Monde informe que parmi les personnes à rapatrier, « trois d’entre elles émanaient de Françaises liées à l’organisation Etat islamique (EI) et retenues dans un camp en Syrie avec leurs huit enfants. Une dernière provenait de l’oncle de deux mineurs, âgés de deux et quatre ans, qui réclame à l’Etat de les rapatrier depuis un autre camp syrien, sous contrôle des forces kurdes, où ils vivent ».