Pour la coordination des familles des Marocains en Syrie et en Irak, après le rapatriement, l’État doit veiller "à leur garantir un procès équitable". De leur côté, les autorités marocaines soulignent que "280 femmes marocaines et 391 enfants se trouvent dans les zones de conflits du Moyen-Orient", alors que la Turquie a indiqué détenir de nombreuses Marocaines de l’État islamique qui ont fui les zones de conflit.
Selon article 19.ma, "les femmes marocaines de Daech aspirent à ce que des mesures soient prises pour assurer leur intégration sociale et leur réadaptation, ainsi que leur accompagnement psychologique et sanitaire, et surtout pour que leurs enfants soient intégrés dans le système scolaire et obtenir les documents administratifs nécessaires".
Tous les regards sont tournés vers les autorités qui tardent à prendre "une décision de rapatriement". De son côté, l’administration kurde est en contact avec les pays européens, dont l’Allemagne, pour rapatrier ses ressortissants, alors que certains pays, comme la France, acceptent ne rapatrier probablement que les enfants orphelins des djihadistes.
Les Kurdes appellent à la création d’une Cour internationale spéciale pour juger les détenus en Syrie.