Les prières dans la rue seront interdites à Paris, dès jeudi soir à minuit et si les fidèles n’observent pas cette interdiction, le ministre de l’intérieur français prévoit même un "recours à la force si nécessaire". "Prier dans la rue n’est pas digne d’une pratique religieuse et contrevient au principe de laïcité", a affirmé Claude Guéant, dans une interview accordée au Figaro.
En plus de Paris, où plus d’un millier de personnes occupent les rues Myrha et Polonceau, lors de l’office du vendredi, trois autres villes de France sont touchées par ce phénomène, indique Claude Guéant au Figaro.
Une ancienne caserne de pompiers du boulevard Ney, près de la porte de Clignancourt à Paris, fera office de lieu de culte pour les musulmans des quartiers nord de Paris dès ce vendredi. Loués pour 30.000 euros par an, ces locaux pourraient accueillir jusqu’à 2700 fidèles.
Le ministre français rappelle que depuis sa prise de fonction, il n’a pas cessé de rappeler que la prière dans la rue devait cesser car elle heurte la sensibilité des Français, qui sont choqués par l’occupation de l’espace public par une pratique religieuse.
En France, il existe 2.000 mosquées, dont un millier ont été édifiées durant les dix dernières années, et plus de 200 mosquées sont en projet actuellement, affirme Claude Guéant, précisant que la construction de ces lieux de culte ne bénéficie d’aucune contribution publique.
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