« L’objet de ce texte est de compléter notre droit afin que les mariages célébrés à l’étranger soient soumis aux mêmes règles que les mariages célébrés en France », a déclaré le garde des Sceaux, Pascal Clément. « Il ne s’agit donc en rien de rendre plus difficiles ces mariages ou de montrer du doigt les personnes concernées », a-t-il souligné.
« Mais il ne faut pas que notre législation soit lacunaire et que ces lacunes permettent des mariages frauduleux ».
« En définitive, un mariage sur trois est un mariage mixte », a ajouté le ministre, affirmant que « pratiquement 50% des acquisitions de la nationalité française ont lieu par mariage » et que le « nombre de fraudes ne cesse d’augmenter ».
L’Economiste