Jeudi dernier, la journaliste Mélissa Theuriau a fêté ses 46 ans. L’occasion pour son mari, l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze de lui faire une belle déclaration.
Alors que l’enquête sur le meurtre d’Ezzedine, gérant d’un bar de Corbeil-Essonnes connaîtra son épilogue, sa famille soupçonne son épouse d’avoir joué un rôle clé dans le drame.
« Je ne serai pas assise à côté de sa femme ». Zahya, la sœur d’Ezzedine fulmine de colère. Le procès pour le meurtre de son frère s’ouvrira devant la cour d’assises de l’Essonne, et elle devra prendre siège sur le même banc des parties civiles que la veuve, rapporte Le Parisien. Ce sera une situation inconfortable pour elle car elle n’a cessé de soupçonner sa belle sœur d’avoir joué un rôle clé lors du meurtre de son frère, un gérant de bar à Corbeil-Essonnes, le 13 septembre 2016.
Ce qui conforte la position de Zahya, c’est que l’épouse de son frère a élu domicile chez la sœur de Marc, le meurtrier présumé, à Evreux (Eure). Mieux, elle affirme avoir fait des découvertes pour le moins compromettantes, en août dernier, dans l’enceinte du bar qui fait face à la mairie de Corbeil-Essonnes. « J’ai retrouvé le portable que les enquêteurs cherchaient, un Iphone blanc, sous le tiroir de la caisse enregistreuse », fait savoir la sœur d’Ezzedine.
Tout porte à croire que l’épouse d’Ezzedine et Marc étaient des amants. Pour Zahya, sa belle sœur a écrit dans son journal intime que son mari « l’avait séquestrée et battue ». Marc, lui, avait confié aux enquêteurs qu’il avait porté de l’aide à une femme battue ce soir-là. Mais l’épouse d’Ezzedine contredit toutes ces allégations.
Pour l’avocate de Zahya, « le juge d’instruction ne l’a jamais poussée dans ses retranchements », raison pour laquelle Me Vanessa Zencker entend soulever la partialité du juge devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Son souhait, dira-t-elle, c’est de faire une ultime demande de supplément d’information à la cour d’assises lors la prochaine audience.
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