
Maroc : plus de protection pour les enfants abandonnés
Le chef du parquet prend la défense des enfants abandonnés. Dans une note, il a invité les autorités concernées à accorder plus d’importance à la situation de cette catégorie...
Outre les femmes, les hommes proposent eux aussi des services de baby-sitting via des applications. De quoi inquiéter bon nombre d’internautes marocains qui s’interrogent sur la protection de l’enfance et la légitimité de ces services.
Les profils de baby-sitters, avec leurs noms, photos, âge, tarifs horaires et expériences passées, inondent les plateformes en ligne et les réseaux sociaux. Ils fixent des tarifs horaires allant de 100 à 400 dirhams voire plus. Il n’y a pas que des femmes qui proposent ce service. Les hommes sont aussi derrière ces profils. Ils proposent de plus en plus de services de baby-sitting, ce que bon nombre d’internautes marocains voient d’un mauvais œil. Ils s’interrogent sur la légalité, la sécurité des enfants et l’évolution des rôles de genre. Ces services proposés par des hommes remettent en effet en question les normes profondément ancrées sur le genre et le travail de soin dans la société marocaine.
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L’absence de réglementation et de mécanismes de contrôle soulève de sérieuses questions quant à la protection de l’enfance et à la légitimité de ces services. Si certains saluent ce changement – hommes proposant des services de baby-sitting – le considérant comme un signe d’évolution des mentalités en matière de genre et de travail, d’autres se montrent en revanche prudents. Ceux-ci invoquent des craintes quant à la sécurité et à la bienséance, notamment lorsqu’il s’agit de confier de jeunes enfants à des baby-sitters masculins.
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Reste à savoir si Maroc est prêt pour une économie du babysitting basée sur les applications.
Aller plus loin
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