Boris Szterynski et sa mère ont cessé hier leur grève de la faim commencée voici vingt-quatre jours. Une lettre remise par le sous-préfet invite le jeune homme à se rendre à Casablanca, où une dernière formalité pourrait permettre à son épouse marocaine de venir en France. La réponse tant attendue par Boris Szterynski, suite à la commission statuant sur les refus de visa, ce mercredi, est arrivée.
Je ne serai convaincu que lorsque mon épouse aura son visa en poche
Le sous-préfet de Lure, Jean-Yves le Merrer, s’est déplacé à Héricourt samedi matin. Il a remis en main propre à M. Szterynski un courrier expliquant que la commission « n’a pas émis d’avis défavorable » à sa requête réclamant la venue en France de son épouse depuis quatre ans, Bouchra, restée au Maroc.
Pour autant, l’affaire n’est pas complètement terminée. Il est demandé à Boris Szterynski de se rendre au consulat général de France à Casablanca, avec son épouse, pour les dernières formalités qui devraient aboutir à un dénouement heureux, semble-t-il.
Boris et sa mère, également en grève de la faim depuis 24 jours en soutien à son fils, ont alors accepté d’être hospitalisés. Boris a en effet besoin de reprendre des forces avant de pouvoir se rendre au Maroc.
Avant d’embarquer dans l’ambulance des pompiers, Boris Szterynski a estimé que « le sous-préfet a présenté les choses de façon positive ». « Je m’efforce donc aussi d’être positif, mais au fond de moi, il y a encore une touche de scepticisme, commente-t-il. Pendant quatre ans, j’ai rencontré des gens qui m’ont dit que mon dossier était en cours… Alors je ne serai convaincu que lorsque mon épouse aura son visa en poche ».
Fabienne Bourquin, la maman, a tenu à remercier le comité de soutien qui s’est formé autour de leur caset toutes les personnes qui les ont soutenus dans leur action.
Source : Alsace.fr - Nicole Blivet
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