Seuls 60 000 Saoudiens et étrangers résidant dans le royaume et vaccinés participent au hajj cette année contre une dizaine de milliers de fidèles en 2020, où la crise sanitaire sévissait sans disponibilité de vaccins anti-Covid-19. Un événement qui rassemblait 2,5 millions de pèlerins venus du monde entier avant l’apparition du coronavirus.
Le grand pèlerinage est placé sous haute surveillance sanitaire. Opération de nettoyage et de stérilisation de La Mecque, installation de cloisons pour faire respecter la distanciation entre les pèlerins… L’Arabie saoudite s’emploie à garantir le bon déroulement du pèlerinage. L’ensemble des sites – la Kaaba, le Mont de la Miséricorde, la Grande Mosquée et la Mosquée du prophète – où les rituels seront effectués par les pèlerins ont été stérilisés, a assuré le ministère saoudien de la Santé.
À lire : L’Arabie saoudite réduit drastiquement le nombre de pèlerins au hajj 2021
Le ministère veille au port obligatoire de masque ainsi qu’au respect de la distanciation physique d’un mètre et demi pour les pèlerins au sein de La Mecque. Un programme accompagnant le flux des foules de pèlerins a été mis en place afin que chaque groupe soit accompagné d’un chef de file. Le nombre de chaque groupe ne doit pas dépasser 100 pèlerins, a assuré le ministère de la Santé, soulignant que l’accomplissement des rituels est limité uniquement aux tranches d’âge de 18 à 65 ans. Une « carte électronique du hajj » a été également mise en place pour permettre aux pèlerins d’accéder aux campings, aux hôtels et aux transports sans contact avec les professionnels.