« Ces actes, qui portent atteinte à la dignité des femmes et violent leur droit à la sécurité et à la sûreté, sont l’expression de nombreux dysfonctionnements, qui permettent aux auteurs de violences dans de nombreux cas d’échapper aux sanctions ou d’obtenir une sanction symbolique en cas d’abus de pouvoir. Ces dysfonctionnements renforcent également la banalisation de la violence à l’égard des femmes, comme en témoignent les taux alarmants de prévalence de la violence présentés par le HCP en 2019 », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Pour l’association, « ces actes qui portent atteinte à la dignité des femmes et violent leur droit à la sécurité, sont l’expression des nombreux dysfonctionnements juridiques et institutionnels qui permettent souvent aux auteurs de violence d’échapper aux sanctions ou d’avoir une sanction symbolique dans les cas d’abus de pouvoir ».
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Pour y faire face, l’association a recommandé « l’harmonisation de la loi 103-13 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, avec les engagements internationaux du Maroc », pour opérationnaliser le principe de la diligence, de la prévention, de la protection et de la prise en charge des victimes ainsi que la pénalisation des agresseurs.
Ceci, en assurant « l’opérationnalisation du principe de la diligence voulue, en plus de la prévention, la protection et la prise en charge des femmes victimes de violences et de leurs enfants, ainsi que la pénalisation des agresseurs ».
Dans les universités, l’ADFM a insisté sur la mise en place d’une « politique de lutte contre le harcèlement sexuel ainsi que des mécanismes de recours et des dispositifs de prévention, d’orientation et d’accompagnement des victimes », en plus de « l’élaboration d’une stratégie d’information et de sensibilisation adaptée aux intervenants et usagers des différents secteurs ».