Mansouri, 34 ans, a été interpellé le 17 mars dernier par une dizaine d’agents de police dans son appartement de Rabat alors qu’il était en compagnie de sa compagne, une femme séparée (mais non encore officiellement divorcée) avec son mari.
Durant le procès, son avocate a déclaré que la compagne du journaliste lui avait toujours affirmé qu’elle était divorcée.
Pour le fondateur de l’AMJI, Maati Monjib, interrogé par EFE, il n’y a aucun doute que c’est bien l’association et lui même qui sont dans le viseur des autorités. Cette association créée en février 2011 en plein « printemps arabe » avait rencontré, selon son fondateur, des « problèmes pour organiser ses activités ».
Au Maroc, l’adultère est condamné d’une peine allant d’un mois à un an de prison pour celui qui maintient des relations extraconjugales. Mais ces deux articles (490 et 491 du code pénal) ne sont appliqués que dans des cas exceptionnels ou comme facteurs aggravants d’une peine.
Il y a deux semaines, c’est un membre de l’association islamiste Al Adl Wal Ihssane, Mustapha Errik, qui a été interpellé par la police alors qu’il était en compagnie d’une femme mariée.