Un individu placé sous surveillance médicale à l’hôpital, s’est suicidé, samedi matin, selon la préfecture de police d’Oujda. Il s’est jeté par la fenêtre d’une unité sanitaire située au deuxième étage de l’établissement.
Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) souligne que le défunt, âgé de 40 ans, avait été arrêté pour coups et blessures ayant entraîné le décès de sa mère le 3 février dernier, à Guercif, dans la maison familiale. Comme si cela ne suffisait pas, il a mis volontairement le feu à son corps, causant de graves blessures qui ont nécessité son transfert à l’hôpital pour les soins appropriés. La police attendait qu’il soit remis de ses blessures, avant d’ouvrir une enquête judiciaire au sujet des actes criminels qui lui sont reprochés. Mais il s’est donné la mort avant toute guérison.
Les premiers éléments de l’enquête et les constatations ont révélé que le mis en cause suivait une psychothérapie en parallèle avec le traitement pour brûlures graves qu’il a subies, avant de se suicider le samedi matin. Une enquête judiciaire a été ouverte pour élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, conclut la DGSN.