"Depuis que la police m’a frappé et violenté, je suis fatigué, anxieux et stressé. Mentalement, je n’en peux plus. J’ai peur de sortir, j’ai vu la peur de mes propres yeux. […] Ils m’ont frappé, j’étais comme un ballon de foot", confie Samir. "Je ne vais pas bien du tout. Ils m’ont beaucoup frappé. Je suis épuisé, j’ai peur d’eux. […] À chaque fois que je repense à ce qui m’est arrivé, ça m’empêche de dormir", ajoute-t-il.
L’Égyptien s’est retrouvé à l’hôpital après sa chute. Placé en garde à vue pour vol par effraction et en réunion, puis remis en liberté, il a été sommé de quitter le territoire français. En attendant ce jour, Samir entend porter plainte pour "violence volontaire avec arme et insultes à caractère raciste".
Deux policiers avaient proféré des insultes racistes à son encontre lors d’une interpellation, dans la nuit de samedi à dimanche 26 avril, dans la Seine, à l’Ile-Saint-Denis. Le préfet de police de Paris s’était saisi du dossier et avait décidé de la suspension des deux fonctionnaires.